L'institution

Ouverture du Congrès départemental de l'Union Nationale des Combattants

Mise à jour le 20/06/2017
Discours du vendredi 6 mars 2015
Discours de Florence BERTHOUT, maire du Vème arrondissement, en ouverture du Congrès départemental de l’Union Nationale des Combattants.
Monsieur le Président de l’Union Nationale des Combattants, M. BAYLE,
Messieurs les Présidents des Unions départementales des combattants, de Paris, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint Denis, MM GUISHARD, DURANEL et COTTERET,
Monsieur le Directeur de l’ODAC, représentant l’Office National des anciens Combattants, M. DELPUECH,
Monsieur le Président de la section du 5ème arrondissement, Cher Joël SORIN,
Chers amis,
La mairie du Vème accueille aujourd’hui le Congrès départemental de l’Union Nationale des Combattants.
Je voudrais vous dire mon plaisir, comme maire, de vous ouvrir les portes de notre maison commune et vous exprimer, au nom des élus et des administrés de l’arrondissement, toute la fierté que nous éprouvons à vous accueillir, sous l’ombre tutélaire du Panthéon.
Disant cela, je n’oublie pas et nous ne devons pas oublier que, à côté des géants du Panthéon, des femmes et des hommes, par leur dévouement, leur courage, leur sens aigu de l’intérêt général, ont gagné notre reconnaissance collective, et peut être finalement la seule vraie gloire : celle d’avoir bâti la République, souvent anonymement et au péril de leur vie.
La Nation française a une grande qualité : elle n’oublie pas. Elle n’oublie ni Verdun, ni le Chemin des Dames, ni Koufra ou les Ardennes, ni la Corée, ni l’Indochine ou l’Algérie.
La Nation n’oublie pas les sacrifices faits en son nom.
Je considère, en particulier lorsque l’on est un élu de la République, qu’il est de notre devoir de vous accompagner et d’être à vos côtés en particulier lors des céremonies commémoratives ou lorsque, comme vous le faites chaque année, vous ravivez la flamme du souvenir.
Il ne s’agit pas d’un simple devoir de commémoration. Il s’agit aussi de rappeler que la mémoire, le patriotisme et la solidarité portés par l’Union Nationale des Combattants, jouent un rôle pivot dans notre société.
Les tragiques attentats de ce début d’année ont éclairé, hélas d’un jour nouveau, ces dimensions fondatrices de la Nation et du vivre ensemble.
La haine de l’autre, le racisme deviennent trop souvent monnaie courante. Les attaques contre la liberté et ses défenseurs se multiplient. Il ne faut pas céder aux réflexes de peur et d’enfermement.
Dans notre société malmenée, en proie à de rapides changements, privée de direction, de stabilité et de confiance, vous êtes un repère. Vous incarnez les valeurs et les idéaux universels de la République Par votre courage et votre esprit d’engagement, vous rappelez l’importance vitale des principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité. Cette devise trouve, plus que jamais, à s’illustrer dans les actions menées par vos frères d’armes des jeunes générations, en opérations extérieures.
Il est du devoir de la France et de l’Europe de s’engager pour la paix et la justice dans le monde. Si ce devoir est accompli, si nous n’avons pas à rougir de l’ardeur avec laquelle nous défendons la République Française, il faut y voir l’effet du flambeau qu’inlassablement vous portez.

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