L'institution

Discours du 8 mai 2015

Mise à jour le 20/06/2017
Discours du 8 mai 2015
Discours de Florence BERTHOUT, maire du Vème arrondissement, à l’occasion de la cérémonie de commémoration du 70e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945
En présence des élus d'arrondissement, des représentants du monde combattant, et des autorités civiles et militaires.
Je souhaite ouvrir cette cérémonie de commémoration du 70e anniversaire de l’Armistice du 8 mai 1945 en vous lisant un extrait du discours prononcé, à la radio, par le Général de Gaulle le 8 mai 1945.
« La guerre est gagnée ! Voici la Victoire ! C'est la victoire des Nations unies et c'est la victoire de la France ! […]
Tandis que les rayons de la gloire font, une fois de plus, resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour d'abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d'abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme, n'auront donc été perdus ! […]
Dans la joie et la fierté nationale, le peuple français adresse son fraternel salut à ses vaillants alliés qui, comme lui, pour la même cause que lui, ont durement, longuement, prodigué leurs peines, à leurs héroïques armées et aux chefs qui les commandent, à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui, dans le monde, ont lutté, pâti, travaillé, pour que l'emportent, à la fin des fins, la justice et la liberté. »
Le 8 mai 1945 prenait fin en Europe la guerre la plus meurtrière de l’Histoire. Plus de cinquante millions de femmes et d’hommes, dont la moitié de civils, périrent au cours de ce conflit mondial.
Le 8 mai 1945 marquait donc la victoire des valeurs humanistes et démocratiques sur une idéologie raciste et criminelle, grâce à ces femmes et à ces hommes qui ont accepté que leur destin individuel s’efface devant un destin collectif.
70 ans plus tard, en ce 8 mai 2015, au pied du monument aux morts, nous nous souvenons de l’héroïsme et du patriotisme de ceux qui ont combattu au nom d’un idéal et que les épreuves terribles n'ont pu faire fléchir.
70 ans plus tard, en ce 8 mai 2015, nous témoignons avec force du message universel porté par notre pays, y compris dans les heures les plus sombres, de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.
70 ans plus tard, en ce 8 mai 2015, nous réaffirmons la promesse faite le lendemain de la Victoire de construire une Europe libre, rassemblée et solidaire.
La liberté et la paix sont des valeurs à la fois précieuses et fragiles qu’il nous revient de protéger. Victor HUGO écrivait : « Il faut allumer les grandes dates comme on allume les flambeaux ». Il nous appartient d’entretenir celui du 8 mai et de le transmettre aux jeunes générations.
La mémoire représente un formidable vecteur de citoyenneté. Plus que jamais, c’est bien dans la mémoire qu’il faut puiser pour préparer l’avenir.
C’est dans cet esprit de porteurs de mémoire que je vous invite maintenant à visiter, dans la salle du Souvenir et le hall de la mairie, l’exposition de photographies de José MIRO DEL VALLE consacré au village martyr de la 2nde guerre mondiale, Oradour-sur-Glane.
Soyons tous des porteurs de mémoire et puisse la lumière du 8 mai 1945 irradier encore longtemps notre avenir commun de paix et de liberté. Vive la République ! Vive la France !

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